Quelques jours après la COP26  qui s’est tenue à Glasgow, la quatrième édition du salon international du littoral a pu avoir lieu comme à son habitude à La Grande-Motte les 23 et 24 novembre derniers, malgré un contexte sanitaire difficile. Durant toute la durée de cet événement, exposants, visiteurs et conférenciers se sont penchés sur la question : « Le littoral : vers le zéro impact ? ». Afin de prendre contact avec les acteurs locaux travaillant dans le domaine du littoral, et de mieux comprendre les enjeux actuels, 3 nouveaux [pré-]doctorants de GLADYS  ont participé à ce salon. Ils se sont pliés à un exercice de synthèse et présentation de leur sujet de doctorat.

Garance Marlier  a présenté la dimension ingénierie de sa thèse CIFRE. Ces thèses ont la particularité de s’effectuer à la fois en entreprise et en laboratoire, dans le but de favoriser le transfert de connaissances académiques vers l’ingénierie et la R&D. C’est dans ce contexte que Garance travaillera bientôt sur une solution dite « basée sur la nature » créée et développée par l’entreprise P2A Développement. La solution douce étant en train d’être implantée sur le site de Palavas-Les-Flots, ce salon a pu lui permettre de rencontrer directement les acteurs impliqués dans ce projet.

Ronan Dupont, diplômé de l’école d’ingénieurs SeaTech dans la filière Modélisation, Calculs Fluides et Structures (MOCA), a souhaité présenter les aspects théoriques les plus marquants d’une nouvelle méthode de calcul de l’hydro-morphodynamisme littoral. C’est à la suite des travaux de Megan Cook que Ronan travaillera sur cette méthode basée sur la minimisation de l’énergie d’une vague. Ses travaux se concentreront essentiellement sur le développement théorique de cette nouvelle approche globale, le développement du code de calcul Opti-Morph et l’extension de cette approche vers d’autres domaines scientifiques.

Louis Saisset, lui aussi diplômé de l’école d’ingénieur Seatech mais issu de la filière Génie Maritime a aussi pu présenter les premiers résultats de sa thèse « Vulnérabilité et résilience hydro-sédimentaire d’un système récif-lagon: approche quantitative appliquée à l’île de Maupiti. » Ses premiers travaux semblent indiquer que l’utilisation d’un nouveau paramètre de calibration dit \(L_{\alpha}\) permet d’obtenir une bien meilleure simulation de l’hydrodynamisme sur fonds poreux complexes. La définition de cette nouvelle longueur caractéristique associée à la topographie du récif permettrait à terme de calibrer les modèles numériques des systèmes récifaux avec une plus grande précision.

D’ici quelque temps, une synthèse de leurs sujets de thèse respectifs sera présentée sur ce site. En attendant, vous pouvez consulter un exemple de mise en place de solutions dites NBS/SSE, le projet CATCHSED . Vous pouvez découvrir quelques lignes sur les méthodes de couplage vague-morphodynamique du littoral par principe de minimisation. Et vous pouvez trouver des informations sur la modélisation de l’hydrodynamisme d’un récif-lagon.